« Suite Galante » par Pierre CAMO avec une eau forte de Dunoyer de Segonzac et des lettres manuscrites.
Paris 1949, 74 pages, 29 X 22,5 cm Edition originale, dont il a été tiré en tout 270 ex numérotés dont 88 sur Pur fil du Marais les seuls à comporter l’eau-forte de Dunoyer de Segonzac en frontispice et 182 sur Crèvecœur, le nôtre un des 8 exemplaires nominatifs (N° VI) de tête imprimé au nom de Marcel Sautier l’éditeur du livre. Il comprend en outre : en feuilles libres 12 lettres ou cartes autographes datées entre 1954 et 1971 et signées de Camo à Sautier, ainsi qu’un article du Figaro du 18 septembre 1974 annonçant la mort de Dunoyer de Segonzac, une eau-forte de ce dernier monogrammée dans la gravure, une carte de visite et son enveloppe destinée à Sautier, comportant quelques lignes signées Segonzac à propos d’une aquarelle. Montés sur onglet et reliés avec le livre : une eau-forte de Segonzac dont le cuivre a été rayé avec des commentaire manuscrits de l’artiste ainsi qu’une carte de visite signée expliquant qu’il n’existe que 2 épreuves de ce tirage rayé: celle-ci et une autre que Segonzac a gardé pour lui ; une critique élogieuse du livre par Philippe Chabaneix parue dans le Mercure de France daté du 1 décembre 1949 ; 6 lettres autographes signées de Camo à Sautier, datées du 23 mars 1949 au 10 juillet 1950 relatives au livre et suivant le volume imprimé les 50 pages du manuscrit autographe des poèmes. «
Pierre Camo est né le 10 décembre 1877 à Céret (Pyrénées Orientales), dans une famille bourgeoise de vieille souche catalane. Il fait ses études de droit à Toulouse et à Paris, puis entre dans la magistrature. Il sert à Madagascar à partir de 1903 et reste dans la « grande île », qu’il aima tant, jusqu’à sa retraite, en 1934. Il retourne alors en Roussillon et s’installe dans la propriété familiale du mas Camo, où il meurt, presque centenaire, en 1974. Il est surtout connu comme poète et ses recueils lui valurent le Grand Prix de l’Académie Française. Mais il fut aussi le biographe de Maillol et de Dufy et le promoteur infatigable de la littérature et des arts malgaches. » (La Revue critique), on a pu écrire de lui qu’il était : « Le fils bien portant de Baudelaire ». Envoi de l’auteur à Marcel Sautier. Dans une reliure plein vélin, lettrage doré. Ensemble unique en parfait état.
Exemplaire unique. 1800 Euros